11/10/2017 : Inauguration d’une maison digitale ayant pour objet de réduire la fracture numérique auprès de femmes en situation d’insertion, en présence du Préfet de Tarn et Garonne et d’ élus de la ville de Montauban. Un grand merci à la Fondation Orange pour leur soutien sur ce projet !
Rédiger son CV, tenir ses comptes, faire toutes ses démarches administratives auprès de la Caf, de Pôle emploi… Pas facile dans le monde actuel si on ne sait pas se servir d’un ordinateur, si on n’a pas d’adresse mail. C’est pourquoi, des maisons digitales ont vu le jour, d’abord en Afrique, puis maintenant ici, afin d’apprendre aux femmes isolées ou en situation de grande précarité à se servir des nouvelles technologies.
Trois sessions programmées
La Fondation Orange, instigatrice de ce programme vient d’accompagner l’association Relience 82 qui a ouvert un espace de ce type à Montauban. Une subvention de 7 000 € a d’ores et déjà permis de financer l’achat de six ordinateurs. Deux salariés d’Orange solidarité assurent encore les formations dans les locaux de l’accueil de jour de l’association – plus particulièrement chargée de l’accès au logement des adultes et familles en grande difficulté sociale – au 31 avenue Marceau Hamecher, à Montauban.
Là, une première session de formation a débuté en octobre et durera jusqu’en décembre. Les séances ont lieu le mardi, de 14 heures à 15 heures 30, excepté pendant les vacances scolaires. Cinq femmes y participent, découvrant tout un nouveau monde et ses règles. Deux autres sessions sont déjà programmées en 2018 : de janvier à mars et d’avril à juin. D’autres s’enchaîneront par la suite, afin de permettre au plus grand nombre de femmes de suivre ce chemin vers l’insertion digitale. « A l’issue de la formation, un certificat de compétence est délivré à la personne », souligne Sophie Vendeville, directrice de Relience 82.
Par ailleurs, le préfet a profité, hier soir, de l’inauguration de la maison digitale pour évoquer un autre service lancé, l’été dernier, à Montauban afin d’aider des femmes victimes des violences intrafamiliales. Il s’agit d’un appartement, discret dans la ville. Le Grand Montauban a octroyé 2 000 € pour ce projet. « C’est une sorte de sas où la femme qui travaille peut venir se poser avec ses enfants pour échapper aux violences familiales », souligne Gérard Marre, président de Relience.
T.D.
Article de la Dépêche du Midi – Mercredi 11 octobre 2017